Balade sous les étoiles

Wallen, et vick sortirent ensemble dans le jardin. Fameux
verger et jardin de Dame Pomme.
La nuite est étoilée et fraîche, le jardin est simplement éclairé d'un rayon de
lune. Vick eu un frisson en sortant, alors Wallen lui déposa délicatement son
mantel sur les épaules. Celle-ci le regarda avec un grand sourire et ils continuèrent
marché doucement.
Doucement pour prendre le temps d'organiser en secret leurs interrogations.
Wallen s'arrêta, regarda et vick, et lui dit alors ...

Ta soirée t'a plu ?

Vick ne savait par où commencer, et préférait attendre que Wallen lui adressa la parole. Il avait été des plus prévenant avec elle, dès la sortie de l'auberge, lorsqu'un frisson l'avait parcouru et il lui avait sans un mot mis son mantel sur les épaules.

Alors qu'ils avançaient cote à cote, dans les allées du jardin dans le silence de la nuit que seul leur respiration et le bruissement de leur vêtements troublaient, il s'arrêta pour lui demander T'a soirée t'as plu ?

Elle le regarda intensément..

Ma soirée... cela à plutôt été la tienne de soirée ! Tout le monde est sous ton charme comme d'habitude!

Emporter dans son élan sans vraiment se rendre compte de ce qu'elle lui disait n'y comment cela sortait de sa bouche, elle continua sur sa lancer alors qu'il la scrutait les yeux légèrement interrogateurs.

Et puis cette robe ? D'où la sors tu cette robe ... on a l'impression qu'elle a été faites sur moi ... et se collier qui termine l'ensemble où l'as tu eu ?!

Le souffle rendu court par tout ce qui tournait dans sa tête et par la surprise du cadeau somptueux qu'il venait de lui faire, elle poursuivit

Et puis tu étais où la nuit où tu n'es pas rentrer ? Hein ? Tu ne dis rien ... tu ne réponds pas ! A trousser une belle quelque part suivant ton habitude ! J'ai appris qu'il y avait eu une soirée au château et qu'après une soirée digne de Caligula des objets avaient disparus... tu y étais avoue !

Elle s'arrêta devant son audace... Jamais au grand jamais elle n'avait osé lui parler comme cela. Mais la soirée était si particulière que tout sortait en vrac, tout était emmêlé, ses sentiments et ses frustrations avaient pris le dessus. Elle s'arrêta interdite et le regarda passablement inquiète quand à sa réaction.

Wallen marque un temps d'arrêt avant de formuler toute
réponse. Un temps soit peu déstabilisé, il opine du chef, et va s'assoire sur le banc en dessous du gros chêne. Il sortit sa pipe, la bourra, l'alluma, puis tira une grande bouffée ...

Je commence par quoi, la robe ou la soirée à la "Caligula" ?
C'est quand même fou ce que tu as pu mûrir en un an ... si je t'avais offert ceci, avant, tu aurais eu des yeux émerveillés comme un enfant.
Aujourd'hui tu te pose des questions sur la provenance du cadeau ...

Wallen marque un silence, et retire une bouffée de sa pipe

Cette robe à été fabriquée à Tonnerre, rien que pour toi. Ses dimensions proviennent d'affaires que tu as oublié lors de ta fuite. Ca te rassures, j'espère, tu ne pense quand même pas que je l'ai volé ?

Quand à cette soirée au château, nous avons tous nos travers, je ne vais pas te l'apprendre.

Je suis, un épicurien.
J'ai des goûts simples, je n'aime que le meilleur, et c'est pas nouveau.
Alors si tu mélange, une trés bonne cuisine, des vins somptueux, et de très jolies femmes, tu sais très bien de quoi je suis capable ...
Quand aux leçons de moral, excuse-moi ma poulette, mais venant de toi, j'ai peur d'éclater de rire ...
Quand au vol, qui te dis que ce n'est pas une rumeur ?
Qui te dis que proche des élections, les gens en place ne sont pas entrain de se servir avant de partir ?

Wallen regarda Vick avec intensité. Il paraissait déconfit devant elle, certainement pour la premiére fois d'ailleurs.

Vick le regardait avec toute l'intensité dont elle était capable et quelque peu déconcerté par son audace.

Il avait prit son temps pour lui répondre et lui expliquer l'origine de la robe, mais cela ne lui disait pas d'où venait le collier... Il était épicurien et elle le savait d'ailleurs pourquoi lui reprochait elle cela aujourd'hui, elle n'aurait su le dire.

Je te demande pardon, Wallen, je ne t'ai même pas remercier pour la robe, le collier, qui vient de je ne sais où, ni le repas... je te prie de m'excuser. Le feras-tu ? Je ne le sais pas.

Elle reprit sa respiration et vient s'assoir a ses côtés.

Dit moi, ce repas c'est un adieu n'est-ce pas ? Tu vas reprendre ta route à la recherche de je ne sais qu'elle chimère et tu as voulu remercier Pomme et Mirin par ce geste .

Elle jouait du bout de sa chaussure dans l'herbe comme pour se donner une contenance. Elle n'avait pas envie qu'il reparte et qu'il la laisse là, seule face a son destin. Elle était entrain de comprendre que la beuverie d'il y avait deux jours maintenant venait de cela. De cette peur qu'il l'abandonne encore. Dans quel état l'a retrouverait il, s'il partait maintenant alors que son corps était à peine remis et que la rage faisait place en son cœur.

Il ne disait rien comme la laissant perdu dans ces pensées. Il était là a fumer sa pipe tranquillement installé à ses cotés.

Wallen, regardait aussi l'herbe bleutée par la lune, il réfléchissait,
et pesait un à un les mots qu'il allait prononcer. il fallait absolument que
ces phrases soient sans équivoques, l'instant était pour lui de la plus grande
importance.
Malgré tout ce qu'il à vécu depuis la Cour des miracle, il est là aujourd'hui à
coté de cette gamine dont il est tombé sous le charme,et... qui aujourd'hui,
était devenue une femme superbe, certes pas épargnée par son destin, mais pour
laquelle il était prêt aujourd'hui à remettre en question toute sa manière de
vivre.

Il y a des coïncidences dans nos vies, qui font que parfois certains choix
deviennent plus simples. Je suis venu, car tes réponses évasives à mes
missives, m'ont fait comprendre que ta situation n'était pas simple. Je savais
pertinemment que de me retrouver face à toi n'allait pas être une chose facile
à gérer pour moi. D'un coté il y à toi, et de l'autre il y a ma vie.
Aujourd'hui, Racam, m'a envoyé un pigeon, avec des nouvelles pas très bonnes
pour nos affaires.
C'est à lecture de ce message, que j'ai pris la décision de désormais consacré
ma vie à ton bonheur.

Wallen se tourna vers elle, prit sa joue dans le creux de sa main, et la
regarda avec tendresse.

Je t'aime Vick, depuis si longtemps, que j'en souffre.
Les choses ne vont pas être aussi simple que ces simples mots.
Si tes sentiments, sont les mêmes que les miens, il va falloir que tu me fasse
confiance. Il ya beaucoup de choses que tu imagines, mais dont tu ne connais
pas tout.
J'ai aussi besoin d'un certain temps, court je te rassure, pour aménager ma
vie.

Ce repas est une déclaration d'amour, si tu le veux.
Ce repas est un d'adieu, si tu le désir.
Ton choix sera le meilleur ...

Wallen relâcha sa joue ...

Elle attendait qu'il lui réponde sans savoir où cela allait les mener, mais il y avait eu ces derniers jours trop de geste de tendresse entre eux. D'abord cette longue tirade qu'il lui avait dit dans sa chambre, pour la laisser ensuite et partir à ses affaires, sans un mot de trop. Et puis c'était lui qui l'avait sorti du box de Judiciaire après qu'elle se soit soulée comme une pocharde, il y avait deux jours. Il n'avait rien dit, aucun reproche là-dessus, et en plus il l'avait confiée à Pomme en lui demandant de prendre soin d'elle. Et puis cette robe et ce collier ainsi que le repas de ce soir. Et puis les mots qui étaient arrivés la firent sursauter...

Racam qu'elle croyait mort revenait dans sa vie et pour annoncer de mauvaises nouvelles pour les affaires de Wallen. Et maintenant il lui parlait de consacrer sa vie à son bonheur à elle !

Vick se tourna légèrement vers lui afin de le regarder pour être sur que les mots qu'elle venait d'entendre sortaient bien de la bouche de Wallen. Elle le vit lever lentement la main pour la poser avec délicatesse sur sa joue et la regarder avec un regard qu'elle ne lui connaissait pas.

Puis il reprit la parole et pour lui dire quoi ? Qu'il l'aimait depuis si longtemps qu'il en avait mal ? Qu'il allait repartir pour mieux revenir vers elle et que ce repas n'était pas un adieu si elle le désirait mais une déclaration d'amour ?

La tête lui tournait, toutes les questions qu'elle se posaient depuis ces derniers jours trouvaient là leurs réponses.

Elle le regarda, posa sa main sur sa joue et lui tourna lentement la tête vers elle. Des larmes brillaient dans les yeux de Wallen quand enfin son regard se leva vers elle. Jamais elle ne l'avait vue si désemparé, elle lui sourit avec toute la tendresse dont elle était capable. Puis enfin les mots sortirent de sa bouche, des mots presque chuchoter tant le moment rendaient ceux-ci presque incongrus.

Tu as eu des nouvelles de Racam ? Il est donc vivant ton vieux compagnon, que tout le monde croyait mort et enterré depuis longtemps.

Comme d'habitude, c'est toi qui avait fait courir le bruit n'est ce pas ! Afin qu'on le laisse tranquille ?

Tu prends soin de tout le monde depuis tant d'années et tu me dis que tu veux maintenant te consacrer uniquement à mon bonheur ?

Elle fit une pause afin de contenir la boule qui venait lui nouer la gorge au fur et a mesure qu'elle parlait, l'émotion qui l'envahissait en reformulant ses paroles leurs donnaient tout leur sens.

Elle le regarda espérant qu'il puisse lire dans ses yeux ce que son cœur ressentait pour lui depuis si longtemps.

Te souviens tu de ses nuits, où pour m'endormir tu me racontais ta vie ?

Moi, oui, je n'en ai oublier aucune, malgré le temps passé depuis.

Tu vas repartir pour régler tes affaires ... prends le temps nécessaire à cela.

Met bien tout à plat, car si comme tu le dis tu m'aime, sache que je ne te quitterai plus lorsque tu reviendras, où que tu ailles après je viendrai avec toi.

Même si pour cela je dois tout quitter.

Elle espérait qu'il comprenait ce qu'elle ressentait pour lui, ce qu'elle venait de lui dire à mots couverts. Sa main reposait toujours sur sa joue et du bout des doigts, elle la caressait doucement. Son regard toujours rivé au sien, elle n'osait bouger. L'envie de sentir ses lèvres sur les siennes était forte mais en aucun cas elle n'en prendrait l'initiative, de peur qu'il interprète mal son geste.

Wallen approcha sa bouche de celle de Vick, puis marqua un temps d'arrêt.
ses lèvres étaient là, si prés du but non avoué ces derniers longs mois, une grande vague de mélancolie et de chaleur s'empara de tout son être.
Il ferma les yeux, puis les rouvrit pour laisser s'écahapper deux ou trois perles de larmes.
Il posa ses lèvres sur les siennes, et les embrassa avec délicatesse et gourmandise. Sa langue caressa délicatement celle de Vick, puis commença une longue, douce et délicieuse danse. Ses mains à la fois protectrices et tendres caressèrent les cheveux de Vick. Tout doucettement, il lui mordillait la lèvre supérieure, ses larmes devenaient un petit chapelet de perles limpides.
Il laissa glisser sa tête vers le cou de sa belle, puis par succession de baisers remonta jusqu'à l'oreille de cette dernière. Ses mains, presque tremblantes caressaient les hanches somptueuse de Vick. Dans un murmure proche d'un sanglot, lui dit ...

Je t'aime ... tu m'a manqué mon amour...plus jamais je te délaisserai comme je l'ai fait.

Elle vit Wallen approcher son visage près du sien, puis avoir comme une retenue, avant de poser doucement ses lèvres sur sa bouche entrouverte. Sentir sa langue sur la sienne, l'irradia et un feu s'empara d'elle, brulant tout sur son passage.

De ses doigts, il joua dans ses cheveux. Elle ferma les yeux, qui libèrent les larmes qu'elle retenait comme lui depuis quelqes temps déjà. Leurs larmes se mêlaient l'une à l'autre tous les unissaient.

Les baisers, qu'il déposait, un à un, avec douceur dans son cou, comme pour la respirer, la faisait frissonner. Puis, il remonta vers son oreille pour lui murmurer Je t'aime ... tu ma manqué mon amour...plus jamais je te délaisserait comme je l'ai fait. Alors que ses mains prenaient possession de ses hanches.

Plus rien d'autre n'existait pour elle ... il l'aimait, où qu'il aille, maintenant une partie de lui serait toujours avec elle.

Je t'aime aussi et depuis tellement longtemps.... j'ai l'impression de mettre trompée dans mes choix de compagnons pour te laisser le champ libre si tu revenais.

De ses mains, elle lui prit la tête, l'approcha de son visage et le regarda dans les yeux ...

Je t'aime ...

Comme pour sceller cela, elle l'embrassa à son tour, d'abord les yeux afin de sécher les larmes qui y restaient encore, puis les joues, pour sentir le doux frôlement de sa barbe naissante. Elle finit, après une pause, par poser ses lèvres sur les siennes.

Le temps ne comptait plus, la nuit les enveloppait de son manteau noir.

Vick avait pris la tête entre ses mains, et son regard s'illuminait car enfin elle avait le vrai Wallen face à elle. Elle marquait cette découvert par un multitude de petits baisers. Chacun avait sa propre signification.
Wallen était enfin libéré, de son image. Plus jamais il ne pourrait tricher avec elle.
Il savait que la nuit, déjà bien avancé, allait être une multitude de caresses et de questions. Il se sentait prét à affronter cette merveilleuse épreuve.

Ils se prirent la main et avancèrent doucement vers l'auberge.

Enfin, ils allaient pouvoir laisser leurs cœurs et leurs corps communiquer, en toute quiétudes.

Cette nuit leur appartient, laissons les la déguster ...