LE FOURNIL DE HEILTZ

Messire Heiltz, dit Pomme, voici le fournil de l'auberge En effet avant d'être une boucherie, il y avait aussi un boulanger qui travaillait ici.

Voici la clé.
Elle lui tendit une grosse clé en fer forgé.

]J'accepte cette clé ,je vais faire le tour de mon nouveau lieu de travail,prendre mes marques. et d'ici peu de temps le pain source de vie sortiras du four.

comme a son habitude, Heiltz arrivait avec un seau rempli de levain qu'il miser de la cave
le levain est a point
Heiltz enlevas sa chemise et commencas a travailler, la chaleur du four le faisait suer mais il s'en moquer
avec une telle pâte je ne peut que faire du bon pain
s'exclamas t'il
je vais faire des heureux demain matin

Quelques douceurs pour apaiser votre fatigue et votre faim.

Des filets de poisson coupés en morceaux, marinés dans du jus de citron et cuits avec des poivrons, courgettes, des herbes et de l'huile d'olive.
Un peu de fromage demi sec.
Et des cerises au sirop de miel saupoudré de poudre de cardamome.

Vous êtes tenté ? dit-elle en plongeant son regard dans ses yeux gris.

Mmmmm mais elle est magnifique votre miche, bien ronde et potelée.

Elle la retourna dans tous les sens pour l'examiner.
Elle sourit en repensant au coup de botte qu'elle avait donné dans une de ses miches la veille au soir car la double porte de la taverne s'était mal refermée sur lui et il était resté coincé. Il devait avoir un beau bleu.

Ses yeux s'étaient portés sur le postérieur de Heiltz qui se tenait se profil, debout devant elle. Elle détourna le regard, soudain gênée, se sentit rougir quelque peu puis saisit un couteau et dit :
Goûtons donc cette miche et le repas.

Ils mangèrent.
Arrivés au dessert, elle le regarda en riant.

Si vous voulez une cerise dit-elle, il faudra venir la chercher.
Elle prit une cerise qu'elle déposa entre ses lèvres et le regarda dans les yeux.

Heiltz,se leva
Alla fermé la porte du fournil et en revenant souffla sur la bougie qui trôné sur la table
je vais la prendre cette cerise et pas que ça
dit-il!
Heiltz s'approche dePommedapi recule sa chaise,s'assoit a califourchon pour lui faire face et commence a saisir cette cerise tant convoité avec ses lèvres qu'il laisse tombé pour laisser place a un baiser fougueux

les deux corps ne font plus qu'un a la lueur des flammes du four

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Pomme entra dans le fournil.
Il n'y avait plus de vie. Plus personne.

Heiltz ? Où es-tu ?

Elle ne comprenait pas ce qu'elle avait pu faire de mal pour que Heiltz l'abandonne ainsi après tant de joies et tous les projets qu'ils avaient faits ensemble.

Elle pleurait en silence et finit par s'endormir sur place.

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Pomme arrivait de la chambre de son frère, elle lui avait donné des recommendations pour qu'il ne fasse pas de bruit avec Cathy. "Pas de tapage nocturne !"avait-elle dit.
Heiltz mon ange ! lui dit-elle d'une voix douce.
Je t'avais promis que je passerais.
Elle passa près d'une boule de pâte et en vola un morceau qu'elle mit dans sa bouche.
Oh ! mais tu as des souris ici ! Regarde elles ont grignoté ta pâte.